MMB machines

À propos

Les machines MMB le maintiennent en pompage

Après une carrière de 27 ans chez Seghers Engineering et Jan De Nul, deux acteurs mondiaux flamands de la construction et du dragage, André De Meyer (59 ans), ingénieur industriel en électromécanique, a repris début 2008 une entreprise moribonde à l’âge de 49 ans. Un saut dans le noir. « Cela ne me fait probablement pas grand-chose à cet âge. »

« Le pessimiste se plaint du vent fort, l’optimiste dit que le vent va tourner et le réaliste ajuste ses voiles », lit André de Meyer à haute voix. Le dicton est sur la porte et en dit long sur la façon dont cet homme se tient dans la vie: un réaliste né, avec un sens de l’aventure. Cela montre aussi sa carrière chez Jan De Nul. « En 1992, j’ai préparé une drague pour partir pour Hong Kong. Presque toutes les pièces de rechange – les composants électriques, les essieux, les pompes de rechange… – doivent être utilisés pour que ce navire continue de fonctionner. » Quand on lui a demandé s’il voulait venir, il n’a pas hésité. Dès lors, il vit au rythme de la flotte de dragage : dix semaines à l’extérieur, trois semaines à la maison. J’ai aussi vécu à Hong Kong et à Singapour pendant un certain temps, j’ai travaillé en Corée, à Taïwan… »

En 2002, André est retourné en Belgique et est devenu responsable d’une partie de la flotte d’Alost. En 2007, il a donné sa démission de Jan De Nul, il voulait faire quelque chose de différent et avait une entreprise en tête. « Je pensais que je me débrouillais bien professionnellement, pourquoi ne devrais-je pas travailler pour moi-même, ai-je pensé. » Parce qu’il ne voulait pas repartir de zéro, il a repris en septembre 2007 MMB machines, distributeur, entre autres, de pompes à chape, de pinces de construction et de nettoyeurs haute pression industriels. André a immédiatement injecté 100 000 euros de capital de démarrage libéré. Il y a également mis ses propres économies, ce qui lui a donné confiance dans les banques. Cependant, le début a été mineur, car moins d’un an plus tard, les ventes se sont complètement arrêtées. « Je me suis ensuite isolé pendant deux week-ends et je me suis demandé : que dois-je faire ? »

Il est arrivé à deux conclusions. « Premièrement, j’ai décidé d’améliorer considérablement notre service. Si les clients investissent dans de nouvelles machines, il faudra une maintenance plus longue et un bon service – nous avons recruté un mécanicien supplémentaire. Deux : j’ai aussi acheté des machines d’occasion pour proposer une flotte de location. Ensuite, nous sommes passés de quatre à onze employés en deux ans (anno 2018 16, sdk). Si vous vous asseyez avec un cordon autour du cou, vous êtes obligé d’être créatif. »

« Si je prétends que je ne fais pas d’erreurs, je fais une grosse erreur. »

En 2011, André a acheté un site de 4500m2 de bâtiments sur 85 acres de terrain à Erembodegem. Entre-temps, la gamme a été élargie avec des mélangeurs et… pour l’industrie du béton. « Notre slogan est : nous continuons à pomper. Cela fait référence à nos machines de pompage, mais cela signifie aussi : nous faisons fonctionner les choses, nous n’abandonnons pas. Je pense que l’échec est plus un mot négatif. En tant qu’entreprise, vous devez constamment répondre aux questions des clients et oser remettre en question votre modèle d’affaires. » André a aussi une vision de faire des erreurs. « Faire des erreurs est permis, mais apprenez-en. Si je prétends que je ne fais pas d’erreurs, alors je fais une grosse erreur. Tout le monde le fait, mais communiquez à ce sujet pour que cela ne se reproduise plus à l’avenir. Ne les glissez pas sous le tapis. »

André est un manager qui aime enfiler sa salopette, donner son feedback à ses fournisseurs et réfléchir sans arrêt aux améliorations apportées aux machines. Il y a même un inventeur en lui. « Vous n’êtes jamais trop vieux pour apprendre et découvrir, par essais et erreurs. »

Texte: Sam De Kegel

Contacteer ons

+32 (0)53 70 18 91

info@mmbmachines.be